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Se libérer du corps de souffrance

Illustration Phénix - Oracle Nadia Poullain
Illustration Phénix - Oracle Nadia Poullain

Se libérer du corps de souffrance ou comment renaître de ses cendres !

 

Ne plus s'identifier à son corps de souffrance c’est s’offrir l’opportunité d’accéder à son essence.

 

Le corps de souffrance est en quelque sorte l’égrégore de l’ego, nos démons intérieurs, une énergie qui veut garder le contrôle sur notre vie, c’est une vibration basée sur la mémoire du passé, liée à son histoire mais aussi à sa lignée familiale ou collective.

 

Être conscient de son corps de souffrance et ne pas s’y identifier c’est déjà un pas vers la libération. Le seul moment où cela est possible s’appelle l’instant présent. L’instant présent nous permet de devenir l’observateur(trice), c'est-à-dire celui/celle qui a le pouvoir d’accueillir ce qui est sans vouloir le changer.

Accepter que ce soit la meilleure chose à vivre dans le moment pour notre évolution de conscience.

 

C’est une tâche qui demande d’être conscient de ce qui vit en soi. Dès que quelque chose nous touche à l’extérieur, (nous sortant de notre zone de confort, par des émotions de culpabilité, de tristesse, de jalousie) nous aurons tendance à nous identifier à ces vibrations comme étant ce que nous sommes et ou à prendre ça comme la réalité.

Nous allons croire que nous sommes ce corps de souffrance et continuer à le nourrir, il est gourmand et ne veut surtout pas disparaître.

 

En revanche lorsqu’on ne s’identifie plus à lui, conscient(e) qu’il s’agit juste d’une structure qui m’a maintenue en vie jusqu’ici, nous pouvons décider de créer une autre structure qui elle sera plus en lien avec notre être, notre essence.

A l’image du phénix qui renaît de ses cendres, j’abandonne mon passé et mon futur pour m’aligner avec l’énergie qui m’anime depuis l’éternité et qui m’offre la sérénité dans l’instant.

 

C’est tout un art, où l’on devient l’architecte de sa vie pour créer et se laisser porter par l’inspiration du moment présent.

 

Prenons un exemple concret, une histoire qui m’est arrivée dernièrement :

« J’avais une réservation pour une chambre d’hôtes pour 2 nuits dans mon établissement et la personne n’est pas venue, je lui ai envoyé des messages qui sont restés sans réponses, le montant de la réservation s’élevait à 180€. Le deuxième jour, je reçois l’appel d’une personne qui souhaite une nuit le soir même (pour une nuit c’est 80€).

Toutes les chambres étaient complètes,  j’aurais pu lui proposer la chambre de la cliente non-présentée, cependant elle pouvait encore arriver le soir et là, je serais bien embêtée.

Finalement elle n’est jamais venue, j’étais contrariée je me dis que j’aurais pu gagner 80€ en plus. Bref, je décide de ne pas m’attacher à ce fait.

Le lendemain pour la gestion des réservations sur mon site partenaires, je décide de mettre à jour la réservation en signalant que la cliente ne s’est pas présentée, je devais être quand même payée pour son séjour, mais je fait une mauvaise manipulation (je passe les détails) et PAF je perds aussi les 180€ de la réservation. Je suis en colère, je vis de l’injustice, me juge et perd mon calme. J’ai beau m’expliquer avec la centrale de réservation, c’est trop tard je ne serait pas payé.

D’après vous quel est la symbolique de tout ceci, comment accueillir avec sérénité ce moment ? Passer de la colère au calme ?

Je me suis mise en mode observatrice de Nadia (de moi), avec l’intention de retrouver mon calme malgré tout je me racontais encore des histoires : « la cliente a été remboursée et peut-être cela va l’aider, elle a peut-être des difficultés, fait confiance, bla-bla-bla et puis…je cherche encore la symbolique.

En faisant la somme du potentiel de ce que j’aurais pu gagner (180+80 = 260€) et si j’additionne tous les chiffres je constate que cela me donne le chiffre 8.

Le 8 (symbole de l’infini) qui dans la dualité vient me montrer l'opposé, finalement je suis dans le contrôle, la peur du manque, je suis dans mes limitations, je lutte pour comprendre, je suis dans le jugement.

Alors que le 8, dans la non dualité, est une invitation à être dans sa présence ouverte à tous les possibles. Bref, Je m’identifie encore au corps de souffrance de Nadia qui est dans le manque, qui vit dans ses structures du passé. Wouah !! Ok. c'était aussi un miroir car nous sommes amenés à vivre ce que nous avons jugé *."

 

Sachez que dès qu’une structure est identifiée, elle peut disparaitre pour faire place à autre chose et cela se passe dans l’instant présent en conscience.

 

Cela m’a permis de voir que ce corps de souffrance était encore là, il est là depuis de multiples générations dans ma famille (et présent aussi énormément dans le collectif). C’était aussi une opportunité pour l’accueillir pour ne plus lui donner d’importance, de prendre conscience de ce que je suis réellement ; un être illimité qui a le pouvoir de créer à chaque instant…le pouvoir de renaître de ses cendres.

 

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* regardez la vidéo des miroirs pour comprendre aussi ce que votre corps de souffrance vous reflète dans votre vie.

https://youtu.be/9ZtYAdDWRpE?si=JdGPZ-lLD8fibaaO

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