Faire et Etre - Obligation de résultat et quintessence
Quelle illusion nous projette dans cette frénésie de devoir faire, agir pour obtenir un résultat ? La peur de mourir, de disparaître, de ne pas avoir vécu, d’être reconnu de sa
famille et du monde ?
Faire, exprimé dans toutes les conjugaisons, il faut, tu aurais dû faire, il faudrait, il faudra, associé au verbe devoir, je dois faire, entretiens en nous des sentiments de culpabilité,
d'obligations, de croyances qui nous éloignent de notre être véritable.
Cette partie de nous, conçue pour expérimenter l’instant présent, seul espace d’expérimentation de la vie et de notre créativité.
La personnalité, la pulsion de survie en nous, rattaché souvent au mental à tort ou à raison, l’égo nous mènerait-il en bateau ?
Il est difficile parfois, très difficile, de se reconnecter à son individualité, au divin en soi, qui est toujours présent en nous , conscient qu’il n’y a pas de choix à faire
mais qu’il y a juste à s’expérimenter dans cette incarnation.
Mais la personnalité est bien trop maline, intelligente, elle cherchera toujours le pourquoi, le quand, le comment et les parce que… Elle dira que c’est comme ça autour d’elle,
tout le monde fait et s’active dans son monde. C’est comme si tous étaient en train de creuser des tunnels du faire, des tunnels interminables aux multiples embranchements mais qui ne mènent
finalement qu’à des espaces sombres dépourvus de lumière, de vie et dans lesquels aucunes racine, aucune graine ne peut se poser, se nourrir pour croitre vers le soleil.
Et la personnalité est bien trop occupée à construire ce tunnel interminable, croyant voir la lumière au bout du tunnel, et elle peut même s’entendre dire parfois : « A ça
y est ! je vois la lumière au bout du tunnel ! », quelle drôle d’expression n’est-ce pas ? Encore une excuse de la personnalité pour continuer à creuser pensant trouver bientôt cette
lumière censée être source de réalisations, de paix, et de richesses.
Et puis un jour à force de faire, elle finit par s’épuiser, et avec des sentiments d’avoir raté sa vie, de ne pas avoir réussi, d’être toujours là à creuser dans le noir, à agir, à faire,... pour
avoir quoi ? une place ? une reconnaissance ? une fortune ? l’amour ?…
Au lieu de ça, c’est l’épuisement qui vient, comme un cyclone, mettre la pagaille, et détruire ce que l’on aura cru créé d’important, ce que l’on aura cru être à soi.. toutes ces créations
mensongères qui entretiennent culpabilités, mensonges, excuses, colères, haines et tristesses…
Les excuses de la personnalité, je ne pouvais FAIRE autrement..ou c’était l’autre qui FAISAIT…ou sa religion…ou son éducation…ou ses devoirs de famille....ou...il faut continuer ....à creuser le
tunnel.. Il faut bien vivre..il faut bien faire quelque chose.
Quand arrêter de creuser ? quand la personnalité acceptera de se connecter à son individualité et reconnaîtra que tout était déjà là, au centre d’elle-même. Et que c’est
simplement la noirceur de ce tunnel qui l’ empêchait de voir la lumière en remettant toujours la cause à l’extérieur.
L’individualité a toujours été là elle, observant dans sa présence bienveillante, avec son amour inconditionnel d’une patience infinie.
Toujours prête à transmettre la lumière, à condition que la personnalité s’arrête de creuser, fasse une pause, cependant c'est elle, aussi qui parfois, est aussi obligée de forcer cet arrêt en
déclenchant quelques petits cyclones.
L’individualité ne demande pas à la personnalité de changer, juste de changer d’angle de vue, sans jugement, sans rien faire, de stopper toute culpabilité, juste de reconnaître que les blessures
du passé lui ont aussi apporté beaucoup de richesses, des valeurs, des qualités et des compréhensions sur qui elle était vraiment.
Et finalement que d’être dans la périphérie du cyclone n’était qu’une invitation à se reconnecter en son centre, pour constater que la lumière a toujours été là en son centre, comme le soleil au
centre de la galaxie, comme le noyau au centre de la cerise, comme la flamme au centre de la bougie.
Seulement la croyance de la personnalité était qu’elle devait FAIRE, et elle s’y accrochait de toutes ses forces, parce qu’elle n’avait connu que ça, c’était son langage maternel, Comment aurait
‘elle put FAIRE autrement ? On ne lui avait appris qu’à creuser des tunnels sombres, sans savoir pourquoi, en lui faisant croire qu’il y avait la lumière au bout, sous forme de cadeau, de
récompenses, de reconnaissance, de richesses, d’amour et de biens extérieurs à elle-même.
Comment aurait-elle pu savoir qu’il fallait s’arrêter, se poser là avec elle-même ! Pourquoi ne pouvait elle pas s’arrêter ? Ne lui avait on pas dit qu’il fallait faire pour exister ? pour être
reconnu, pour être aimé, pour ne pas être abandonné, pour être respectée ?
Jamais on ne lui avait dit de reconnaitre elle-même ses talents, sa lumière intérieure, ses qualités propres, de reconnaitre ses besoins pour pouvoir les nourrir ?
Alors elle a fait le choix de faire pour nourrir l’extérieur et non elle-même.
Le besoin de sécurité était trop important, pour sa vie, pour protéger la famille, les enfants, ses fausses croyances, il était bien là celui-là et l’obligeait à faire.
Mais la vie se crée sans qu’il y ai quoique ce soit à faire, juste dans la rencontre du moment. Avez-vous des enfants ? Vous êtes des enfants de toute manière ! A part l’acte de création dans
l'instant, vous n’avez rien fait, rien surveillé, rien anticipé pour que neuf mois plus tard cet enfant naisse ? Ca c’est fait tout seul, à partir du centre, du centre de la cellule qui se
divise, à partir du noyau de la cellule originelle et vous même avez été crée comme cela à partir d’une cellule.
Et l’humanité ? d’où vient ‘elle ? le début de la création du monde ? et encore plus loin la galaxie, les galaxies, d’où viennent t’elles ?
Nous venons de cet espace infini qui a tout crée, mais nous n’avons rien fait pour cela, la personnalité n’a rien fait ? elle n’a pas crée les végétaux, les minéraux, les animaux !!! Ca c’est
fait et nous venons de là, de la création de l’infini et le monde est infini.
Comment la pauvreté et le manque pourraient-ils exister ? il n’y a que l’homme pour créer cela, l’homme enfermé dans sa personnalité dans son tunnel bien trop occupé à creuser et qui crois qu’il
doit creuser et creuser plein de tunnels nouveaux pour accéder à…je ne sais pas ou plutôt si je/vous le savez ….mais un jour il s’épuise et il meurt, ou encore il rencontre d’autres personnes qui
creusent des tunnels et alors c’est la bagarre parce qu’il croit qu’il n’y a qu’une lumière.. qu’une seule richesse dans un seul tunnel… comment est-ce possible, il y a d’autres tunnels ?! Non
!!?? C'est à moi !!!
Ce n’est pas raisonnable, rappelons nous d’où nous venons, de cet espace infini, les étoiles, la galaxie, mais d’où viennent les étoiles et la galaxie, je ne sais pas, d’un autre espace de
création qui se répète à l’infini ?
Comment peut t’on concevoir la haine et la violence ? il n’y a que la personnalité qui peut faire cela. L’individualité est bien consciente d’être rattaché à cet espace infini, de faire partie de
la création de l’univers et d’être elle-même cet univers. Cet univers qui s’exprime au travers d’une couleur unique.
Alors je vous invite à vous connecter à cette couleur, votre couleur.
Et à rayonner votre couleur pour que le monde puisse rayonner comme un arc-en-ciel, nourrit d’une multitude de couleurs aux formes diverses et variées.
N’est-ce pas une belle image ? que des couleurs qui se rencontrent pour créer d’autres couleurs. C’est comme une toile d’artiste qui se crée à l’infini et sur laquelle on rajoute des
couleurs ici et là pour trouver l’harmonie.
Alors il n’y a pas de choix à faire, il y a juste à incarner cette couleur.
Mais quelle couleur, comment, quand, pourquoi, c’est quoi ?!! ça y est !! la personnalité reprend ses droits…et l’individualité lui dit : «Regardes à l’intérieur de toi, ressens, ta
couleur et expérimente la, vibre la, c'est ce qui te met en joie ?!!
Mais la personnalité revient encore avec d’autres arguments ; « Mais je ne peux pas, je dois FAIRE pour vivre, pour gagner ma vie, Comment faire ? On m’a dit qu’il fallait faire ça et puis ceci !
c’est trop tard maintenant ? et puis à quoi bon ? j’ai perdu trop de temps !?
Et l’individualité : « Mais tu es immortel, tu viens de la création du monde. Tu es une galaxie à toi tout seul. Tu peux choisir maintenant si tu le souhaites d’incarner ta couleur, et je suis là
pour t’aider, si tu en éprouves le désir, tu as juste à être ce désir et j’amènerais à toi des opportunités qui t’aideront à incarner qui tu es. Mais il faut que tu me fasses confiance car je ne
peux agir sans ta volonté. Saches que çela demande une foi, une foi inébranlable en moi et que tu dois te laisser porter par ma guidance. »
La personnalité : « mais j’ai peur, je suis tétanisée »
L’individualité : « je sais, mais j’ai tellement d’amour pour toi que si tu le désires, je peux quelques fois lorsque ton esprit est calme, venir m’incarner en toi. Je peux venir imprégner
tes cellules de mon essence et tu ressentiras la sécurité, la paix, la joie, .... tu ressentiras l’amour divin.
Et au bout d’un moment tu ressentiras cette sécurité car tu auras fait le choix d’être et tu choisirais d’arrêter de faire. En étant ce que tu es tu seras ce que je suis, et tu
rayonneras de mille feux ta vraie couleur. Essaie de vibrer cela dans tes cellules.
Demande chaque jour de te connecter dans les hautes fréquences de la lumière, chaque jour laisse infuser en toi ce que je suis et laisse toi guider par moi.
Laisse toi porter, laisse toi expérimenter cela à chaque instant, donne toi un rendez-vous avec moi.
Ais confiance car je serais toujours là et je l’ai toujours été.
Il n’y a que toi qui puisses FAIRE ce choix et c’est bien le seul choix que tu as à faire dans cette incarnation. »
Nadia Poullain
Copyright Nadia Poullain -guidance du 27/07/2019
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